Table des matières

Préface de Victor Beyer              
Avant-Propos              
Chapitre I : L’énigme des cercles de pierre          
Chapitre II : Le cadran solaire romain de Bettwiller         
Chapitre III : Les cadrans canoniaux           
Chapitre IV : L’astroloque au cadran solaire de la cathédrale de Strasbourg      
Chapitre V : Cadrans muraux et horizontaux taillés dans la pierre       
Chapitre VI : Les cadrans du croisillon sud de la cathédrale de Strasbourg    
Chapitre VII : Les cadrans peints         
Chapitre VIII : Cadrans monumentaux et blocs de grès sculptés       
Chapitre IX : Les méridiennes                                
Chapitre X : Le cadran entre le soleil et la terre                   
En guise de conclusion                                 
Aperçu chronologique                      
Bibliographie                       
Lexique                                  
Table des valeurs de l ‘équation du temps         
Index                                   

Préface de Victor Beyer

On dit souvent d’un ouvrage qu’il vient à son heure ; cela est si vrai de celui-ci que cette formule ne suffit plus, qu’elle est dépassée en ce sens qu’il y a longtemps qu’un tel ouvrage eut dû paraître. En vérité, il en va de cette entreprise comme de l’inventaire fénéral des richesses historiques et artistiques de la France – et de l’étranger – dont elle constitue en quelque sorte un chapitre précieux : nombre d’œuvres manquent aujourd’hui à l’appel en raison de l’incompréhension, souvent appelée nécessité, que notre époque, et d’autres, bien sûr, leur ont opposée !
Comment ne pas pousser, à notre tour, la plainte de l’auteur, qui constate l’indifférence quasi générale de la société d’aujourd’hui à l’égard non seulement des témoins du passé, mais des vastes préoccupations de nos ancêtres à l’égard de leur environnement. M. Rohr le souligne avec force : l’Alsace fut un pays privilégié pour l’observation des astres et pour le calcul du temps. J’abonderai dans son sens en rappelant que nulle autre cathédrale que celle de Strasbourg n’a manifesté un tel souci dans sa décoration sculptée de la vie élémentaire de notre planète